Le président du Mouvement patriote et républicain (PR) a déposé, le 11 juillet courant, son dossier de candidature au scrutin d’août prochain.
Plus de huit mois après sa démission du Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité a officiellement fait acte de candidature à la présidence de la République. Le 11 juillet courant, Léon Paul Ngoulakia a déposé son dossier de candidature à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap).
Le «cousin germain» d’Ali Bongo devrait maintenant poursuivre sa tournée à travers le pays voire à l’étranger puisque, depuis mai dernier, il sillonne localités et quartiers du pays en vue d’entretenir les populations sur la nécessité d’imposer l’alternance au sommet de l’Etat.
Membre de l’Union sacrée pour la patrie (USP), Léon Paul Ngoulakia a initié, avec des organisations de la société civile, une pétition visant à contraindre Ali Bongo à clarifier son état-civil. Pour certains, sa candidature est la preuve de sa détermination. Pour d’autres, elle est une sorte de bras d’honneur à ses détracteurs, notamment à certains membres de sa famille biologique, qui n’avaient que très peu goûté sa démission du PDG. «Je prends pari avec les Gabonais que si Léon Paul est candidat, il n’aura même pas 0,0%, parce que les Gabonais ne peuvent pas voter pour quelqu’un qui n’arrive pas à respecter sa propre famille», avait lancé un des nombreux porte-parole circonstanciels de sa famille, en avril dernier. Trois mois plus tard, Léon Paul Ngoulakia tenterait-il de faire mentir les siens ?