L’arrestation de Gbadamassi et son complice Barou Bouraïma, respectivement 41 et 23 ans, a permis de démontrer que le Haut-Ogooué n’est pas épargné par les différents trafics qui touchent la riche faune gabonaise, et notamment celui de l’ivoire.
C’est à la suite d’une opération conjointe entre les Eaux et Forêts, la PJ, le parquet de Franceville et Conservation Justice, résolument engagés dans la lutte contre les crimes fauniques, que les deux complices ont été appréhendés.
Les faits se sont déroulés le samedi 9 juillet dernier. A la suite d’une information faisant état de la présence dans la ville de Franceville de pointes d’éléphants, la PJ a commandité une mission dans la zone du célèbre quartier Potos, dans le deuxième arrondissement. Après avoir confronté plusieurs informations, les agents de la PJ et des Eaux et Forêts, sous la coordination du Procureur de la République ont débarqué à la Bijouterie Moderne située à 15 mètres du carrefour Potos. C’est finalement en fin de journée, alors que Gbadamassi cherchait à vendre son produit, que les OPJ en mission ont mis la main sur l’homme et son complice Barou Bouraïma.
La perquisition qui a suivi a permis d’établir que Gbadamassi avait bel et bien à sa disposition de l’ivoire. En tout, quatre pointes d’ivoire dont trois sectionnées et trois queues d’éléphants. Il disposait aussi d’une somme de 1.200.000FCFA posée à proximité des sacs de riz et des cartons dans lesquels les trophées étaient dissimulés.
Gbadamassi a été mis aux arrêts. Et avec lui, Barou Bouraïma, un employé de la bijouterie dont le rôle dans la tentative de vente du produit a été important. Les deux hommes ont été aussitôt placés en garde à vue.