C’est la multinationale singapourienne Olam qui les y envoie dans le but de constituer une palette d’entrepreneurs agricoles locaux.
D’après le président directeur général d’Olam Gabon, Gagan Gupta, les jeunes gabonais doivent de plus en plus s’intéresser à l’agriculture dans le but de libérer le pays de l’étreinte des importations massives de denrées alimentaires.
Aussi faut-il pour cela, assurer la formation des jeunes afin que ces derniers, qui constituent une force de production, aident le pays à constituer un grenier lui évitant des importations massives de produits alimentaires.
«Olam développe 50 000 ha des terres arables dans une plantation de palmiers à huile industrielle dans le nord du Gabon. Une fois la plantation terminée, 30 000 ha supplémentaires seront aménagés pour les agriculteurs d’huile de palme à petite échelle», explique le Pdg.
D’où l’envoi prochain en Côte d’Ivoire, au Maroc et Malaisie de 2500 jeunes déjà sélectionnés en vue de subir une formation aux métiers de l’agriculture, à l’entreprenariat agricole, aux bonnes pratiques culturales ainsi qu’à la gestion des coopératives.
«D’autres, encore, iront apprendre des techniques agricoles modernes dans une plantation d’huile de palme en Asie», souligne le directeur général qui précise qu’Olam Gabon veut «favoriser le développement d’une agro-industrie».