Savoir-faire et techniques de communication institutionnelle étaient au cœur d’un séminaire de formation, à l’initiative de l’agence Koridor, le 8 juillet courant à Libreville.
Regroupant l’ensemble des actions qui visent à promouvoir l’image d’une institution, d’une entreprise ou d’une organisation auprès de ses administrés, clients et partenaires, la communication institutionnelle était au cœur d’un séminaire de renforcement des capacités, le 8 juillet courant à Libreville. Organisée sous le thème : «Techniques et outils de la communication institutionnelle : l’impact des réseaux sociaux sur la communication institutionnelle», cette formation a permis aux participants de se familiariser avec les grandes lignes du métier de community manager.
A cette occasion, le manager général de l’agence de communication Koridor a expliqué que l’idée de ce séminaire est partie d’un constat : une carence en matière de communication institutionnelle. «Nos institutions ne communiquent pas alors que, dans le même temps, plusieurs d’entre elles sont mal perçues par les populations», a affirmé Michael Minko. «Et ces institutions ont des chargés de communication qui ne font pas toujours leur travail, ou du moins ne le font pas comme il se doit», a-t-il justifié.
A ses yeux, les réseaux sociaux jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la communication. Il en a voulu pour preuve le fait que des hommes politiques ou des responsables d’institutions y soient vilipendés à longueur de journée. «Nous nous sommes dits qu’il fallait donc former les responsables de communication, leur donner des outils, des rudiments nécessaires, pour gérer la communication de leurs institutions», a-t-il insisté.
Des institutions publiques étaient représentées à ce séminaire, notamment l’Assemblée nationale. «Au sortir de ce séminaire, beaucoup de choses seront revues, par rapport à la gestion de la communication à l’Assemblée nationale (…) Aujourd’hui, certains outils nous ont été conseillés pour améliorer la gestion de l’image de l’institution et de son représentant», a reconnu Camélia Imboumba.
