Les membres du «Réveil du Gabon» ont restitué, le 8 juillet dernier à la Chambre de commerce, les contributions recueillies à l’issue de la consultation démocratique lancée le 5 mai dernier.
Le mouvement citoyen d’aide à la décision, qui entend donner la parole aux populations, a restitué, le 8 juillet dernier à Libreville, l’ensemble des contributions recueillies à l’issue de sept semaines de consultation démocratique sur sa plate-forme internet et lors des rencontres de terrain. Il s’est essentiellement agi, pour ces chantres de la démocratie participative, de solliciter l’avis des citoyens sur l’état de la société. «Nous avons essayé de redonner la parole à nos concitoyens en leur faisant comprendre qu’aujourd’hui, ils ont la possibilité de dire des choses et faire des choses, à travers des actions qui commencent par des prises de parole. Nous pensons, en tant que citoyens, aider à la prise de décision politique», a déclaré le vice-président et porte-parole de ce mouvement.
Pendant 49 jours, sept thématiques ont été débattues, soit une par semaine, à savoir : la gouvernance et les institutions ; réformer notre modèle économique et assainir nos finances publiques ; la force de sécurité et de défense ; le maillage sanitaire sur l’ensemble du territoire ; renforcer le système éducatif, promouvoir les savoirs, la culture et le sport ; la vie dans nos villes et villages ainsi que ; la lutte contre les inégalités, la pauvreté et le chômage.
Au terme de ce débat citoyen, 1 200 propositions ont été enregistrées, dont les plus pertinentes ont servi à la rédaction des «Cahiers de l’espérance», présentés à la presse le 8 juillet dernier. «Nos concitoyens veulent que les choses s’améliorent et qu’elles changent. Il y a des réformes qui ont déjà été lancées, mais qui tardent à prendre forme. Nous espérons que le petit mouvement que nous lançons fera bouger les choses», a confié Ferdinand Demba.
La production des «Cahiers de l’espérance», loin de mettre fin à l’aventure des membres du «Réveil du Gabon», ouvre un nouveau chapitre de leur engagement pour la démocratie participative. «Souhaiteriez-vous que les contributions qui seront consignées dans des Cahiers d’espérance soient portées par un candidat déclaré ou une personnalité issue de la société civile ?» Cette question vous attend sur leur compte Facebook.