« Sans la jeunesse, qui compte pour plus de 60 % de la population de notre pays, pas d’émergence ! », dans son ouvrage intitulé : « Or Jeune, plaidoyer pour la jeunesse gabonaise », l’auteur Brice Laccruche Alihanga s’érige en force de proposition pour sortir la jeunesse gabonaise du gouffre dans lequel elle se trouve.
Pour Brice Laccruche Alihanga, « le développement passera par-là : une jeunesse compétente, autonome et dynamique ». Les fondamentaux de cet aboutissement doivent être mis en place par la force publique mais aussi par les jeunes eux-mêmes, qui doivent désormais apprendre à devenir entreprenant. Il ne faut pas « attendre de l’Etat qu’il fasse tout pour nous, mais plutôt nous demander ce que nous pouvons apporter », conseil l’auteur.
Le livre « Or Jeune, plaidoyer pour la jeunesse gabonaise » dont la présentation a été faite hier, jeudi 7 juillet au Radisson Blu en présence de la presse locale se compose de dix chapitres qui mettent en lumière, l’idée que l’auteur se fait de la jeunesse gabonaise et du devenir qu’il souhaite pour cette frange de la population non sans omettre d’exhorter les politiques à mettre en place des mécanismes de promotion des jeunes. Pour Brice Laccruche, « le développement d’un pays ne se fait pas sur la base du papier mais plutôt de travail de terrain ».
A ses yeux, ce travail de terrain doit être axé sur la promotion de la formation professionnelle seule vectrice de garantie socio-professionnel pour les jeunes. « Pour mieux accompagner la jeunesse gabonaise, un préalable serait déjà de mieux la connaître, mais aussi et surtout la comprendre, analyser ses problématiques et recevoir ses doléances », soutient l’auteur dans son ouvrage.
« Méritocratie »
« Changer certaines habitudes et vaincre de vieilles résistances », l’auteur épouse la vision d’« Egalité de chances » prônée par l’actuelle Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Pour lui, pas question d’avancer vers l’avenir et trainé les vieilles habitudes du passé qui ont ancré bon nombre des gabonais « dans l’illusion des temps bénis ».
Les changements des temps d’aujourd’hui doivent induire un changement de mentalité. Le Gabon d’hier, qui basait la prospérité individuelle sur « le clientélisme » et « les privilèges » doit rompre avec ces vieux démons et aspiré à une société où l’envie du travail doit primer plus que tout. « Notre monde a changé et nous devons nous adapter ». Pour l’auteur, cette adaptation passe par le mérite et un engagement en faveur des jeunes.