Le désenclavement du sud du pays devient effectif, grâce à l’implication de la petite et moyenne entreprise (PME) dirigée par Alain-Claude Kouakoua, en charge de plusieurs chantiers routiers dans la région.
Après plusieurs mois de présence dans la Nyanga, les résultats du travail de Mika Services sont désormais visibles. Le pont sur la rivière Boumé-Boumé, la route Loubounou-Mougagara (Nyanga) en sont des illustrations. Long de 57 mètres et soutenu par trois travées de dix poutres chacune, le pont attend désormais d’être livré. Il doit contribuer au désenclavement du département de Ndougou (Ogooué-maritime).
«Mika Services a pu démontrer par cet ouvrage que les PME gabonaises ont des capacités», s’est réjoui son directeur général. «Il suffit de leur faire confiance et de les accompagner au mieux», a-t-il poursuivi. D’autres chantiers sont également à mettre à l’actif de l’entreprise dirigée par Alain-Claude Kouakoua, notamment le tronçon Boumé-Boumé-Mougagara (37 km). «Avant les travaux de Mika-services, il nous fallait trois heures pour partir de Mougagara à Panga (40 km, ndlr). Aujourd’hui, c’est désormais possible en 20 minutes», a témoigné un habitant de Mougagara, relayé par L’Union.
Mika Services a également livré une vingtaine de maisons pour les villageois touchés par les travaux. Une embellie qui devrait également être observable à plusieurs kilomètres de là, où l’entreprise s’active sur l’axe routier Mbadi-Moabi-Tchibanga. Long de 140 km, cet itinéraire bénéficiera des travaux d’entretien des routes non revêtues.
Une récente visite du tronçon a, d’ailleurs, permis d’évaluer l’ampleur de la tâche. On a ainsi pu se rendre compte de l’ensoleillement sur quatre mètres de part et d’autre de la voie, du reprofilage, du rechargement partiel ou total de la latérite, du traitement des zones difficiles et de la réfection de nombreux ponts.
«Il faut dire que les populations, comme les autorités locales, attendent beaucoup de la réfection de ces voies de communication tant celles-ci donnent l’impression de pistes d’éléphants, à bien des endroits, et effraient les usagers», a affirmé le directeur d’exploitation de Mika Services. «Le cas avec les ponts qui, lorsque qu’ils ne sont pas dégradés, sont presqu’invisibles, parce que cachés sous de hautes herbes», a poursuivi Seth Ossi. Ce chantier emploiera une soixantaine de jeunes de la contrée.
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