Nos fameux opposants ont ceci de particulier, qu’ils ne ratent pas la moindre occasion pour s’attirer la sympathie du fameux peuple -longtemps abusé par eux-. Le dernier en date n’est que Me Louis-Gaston Mayila, ce dernier dont personne n’a jamais vu plaider la moindre action au tribunal, mais qui se prend à se répandre dans les médias, après la dernière diarrhée de Pierre Péan, dont le Gabon décidément sert d’inspiration, pour accoucher toutes ses œuvres suintant la colère d’une vieille barbouze en panne de popularité.
Louis-Gaston Mayila qui a été cité dans les écrits de de Pierre Péan, avec sa voix venue d’outre-tombe a profité de l’occasion, pour ajouter sa couche aux diatribes déversées par le nouvel allié haineux de l’opposition gabonaise. Comme lui, Louis-Gaston Mayila est désormais dans le même bateau de ceux qui vouent une haine morbide contre le chef de l’Etat, il s’est engouffré dans la brèche offerte par Pierre Péan. Le même écrivaillon-journaliste qui, lorsqu’il avait pondu sa première somme, « Affaires africaines » dans les années 1980, n’avait pas raté d’égratigner Louis-Gaston Mayila, dont la particularité était celle de danser dans les mbandjas, avec un chasse-mouches à la main gauche et la photo du défunt Président de la République, Omar Bongo Ondimba (lequel doit se retourner dans la tombe avec tous ces dignitaires qu’il a fabriqués, qui ont juré en finir avec son fils).
Ce premier livre de Péan avait même été interdit de parution au Gabon, parce que des dignitaires de la trempe de Mayila y étaient cités avec leurs hauts faits d’armes. Mieux, pour enfoncer la dévotion de l’homme à la voix, Pierre Péan dans sa diablerie d’écrire n’importe quoi, que ce Mayila buvait l’eau des pieds de feu OBO. Jamais Louis-Gaston Mayila n’était sorti de son silence pour venir confirmer ou infirmer ce que son nouvel ami Pierre Péan avait écrit sur son auguste personne. Mieux, pendant qu’il se pavane aux côtés de Jean Ping devenue sa nouvelle coqueluche, Louis-Gaston Mayila sait très bien qu’il est en liberté provisoire à cause de l’affaire de la fausse monnaie qui le suit, et toujours en instruction du côté du tribunal de Libreville. Autrement dit : même s’il avait feint de tomber malade dès qu’on avait voulu l’expédier en juillet 2014 à «Sans-famille», Louis-Gaston Mayila devrait faire dans la réserve et la retenue, sans pour autant attirer les projecteurs sur lui. Car, il est bien trempé dans l’affaire de la fausse monnaie. Sauf si du côté du tribunal, on nous objecte que l’affaire a été classée, et que Mayila et ses co-inculpés ont été blanchis.
Même pas honte, Mayila vient au secours d’un Pierre Péan qui l’avait sali avec l’énergie destructrice qui est la sienne. Pauvre type va !
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