Dans une déclaration lue devant la presse le 5 juillet 2016 à Libreville, les candidats déclarés de l’opposition à la présidentielle du 27 août prochain et les leaders de l’Union Sacrée pour la Patrie (USP) ont invité le président gabonais Ali Bongo Ondimba (ABO), candidat à sa propre succession à la tête de l’Etat à se retirer de la course pour un second mandat.
Les candidats déclarés de l’opposition à la présidentielle et les leaders de l’USP ont invité le 5 juillet 2016 Ali Bongo Ondimba,investi par le parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) pour briguer un second mandat à la tête de l’Etat à se retirer de la course. Ils estiment qu’ABO n’est pas Gabonais de souche et par conséquent tombe sous le coup de l’article 10 de la Constitution qui stipule que : « Toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la république. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération. »
Se fondant sur le livre de Pierre Péan : « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon », les opposants soutiennent que l’actuel chef de l’Etat gabonais est né dans l’ex province nigériane du Biafra, au Nigéria, puis adopté par feu président Omar Bongo Ondimba après la guerre du Biafra dans les années 1967 à 1970. « L’Union sacrée pour la Patrie et la majorité des candidats déclarés de l’opposition appellent avec insistance toutes les filles et tous les fils de notre pays à se mobiliser massivement pour faire barrage à la candidature d’Ali Bongo Ondimba, sur la base des dispositions légales », a déclaré Jules Aristide Bourdes Ogoulinguendé, porte-parole des opposants.... suite de l'article sur Autre presse