Les squatters casseurs d’Angondjé et de Bikélé qui se sont introduits illégalement, le vendredi 1er juillet dernier, dans plus de 500 logements sociaux déjà attribués à des Gabonais économiquement faibles n’ont plus que quelques jours pour déguerpir des lieux, avant une intervention musclée des forces de l’ordre.
Dans un communiqué daté du 5 juillet 2016, le ministère de l’Urbanisme et du Logement a annoncé qu’il procéderait dans les tout prochains jours à leur expulsion et engagerait des poursuites judiciaires à l’endroit des contrevenants.
Il s’agit notamment de hauts cadres administratifs, de l’armée, de la police, de la garde républicaine mais aussi de simples citoyens en quête de logement. Selon le ministère en charge de ce secteur, la Commission d’attribution des logements sociaux de l’Etat a procédé à l’attribution, par tirage au sort public, des 872 logements du lotissement Alhambra au lieu-dit Angondje, dans la commune d’Akanda, le 22 janvier 2016, en présence d’un huissier de justice.
Les demandeurs de ces logements avaient été répartis en sept catégories socioprofessionnelles, à savoir : les agents civils de l’Etat, les salariés du parapublic, les salariés du privé, les agents municipaux, les retraités, les personnes handicapées et les agents appartenant aux personnels de défense et de sécurité.