Livré depuis juillet dernier, le Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO) a ouvert ses portes à la presse hier lundi 4 juillet courant, à l’occasion d’une visite guidée.
Le Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo, (CHUO) a accueilli les journalistes dans le cadre d’une visite guidée en prélude à l’inauguration officielle de la structure médicale qui aura lieu dans quelques jours. Composé des services d’anesthésie-réanimation d’urgence, les services d’ORL, d’ophtalmologie, de stomatologie, de chirurgie maxillo-faciale et cervico-faciale, de gynécologie-obstétrique, de néonatalogie, des consultations externes et de la médecine du travail, le CHUO a été érigé en 23 mois. Une structure hospitalière voire un vrai bijou architectural qui fait la fierté des populations environnantes.
« Aujourd’hui on a plus besoin d’aller à Libreville pour recevoir les premiers soins, car le CHU d’Owendo nous aide à nous soigner à moindre coût avec la CNAMGS. C’est vraiment du pain béni pour nous les gens peu aisés », déclare Mme Ndong rencontrée dans les couloirs du service ORL.
Pour Innocent, sujet de nationalité camerounaise et victime d’une chute libre d’un bâtiment de 3 étages, le CHUO constitue son salut. Et pour cause, il y effectue sa rééducation. « Je suis venu presque mort dans cet hôpital il y a quatre mois, aujourd’hui je suis assis sur une chaise roulante avec la capacité de m’appuyer sur une béquille pour tenter de me lever », confie-t-il.
Selon le Directeur du CHUO, Dr Elyse Eyang, cette structure hospitalière (installée dans une commune peuplée de 150.000 habitants et ouverte au grand public l’année dernière), s’occupe à 80% des malades assurés à la CNAMGS.
Malgré sa technologie médicale de pointe, le sous-effectif pose problème. « En traumatologie, nous avons trois unités dotées d’un plateau technique performant, d’une salle de réanimation bien équipée mais nous rencontrons plusieurs soucis comme le manque de personnel en grand nombre pour un fonctionnement maximal », déclare Dr Allogho chef de service de traumatologie.
« Même si le Gouvernement fait déjà des gros efforts nous sollicitons des moyens financiers consistants pour assurer un fonctionnement maximal de cette structure », a-t-il ajouté.
De la salle de ponction qui fonctionne bien depuis 2015 au service de maternité très sollicité, le problème de sous-effectif se pose avec acuité, sans oublier celui des lenteurs administratives.