L’ancien président de la Commission de l’Union Africaine et candidat déclaré à l’élection présidentielle gabonaise du 27 août prochain, a officiellement adhéré au Parti gabonais du progrès (PGP), parti de gauche membre de l’Internationale Socialiste. En qualité de membre de cette formation politique, il a été officiellement accueilli, ce lundi 4 juillet 2016, au siège provincial du PGP à Port-Gentil, dans l’Ogooué-Maritime.
Dans son mot introductif, Paul Moukétou, président provincial du PGP dans l’Ogooué-Maritime, a dit sa fierté et celle de ses militantsd’accueillir au sein du PGP «le futur président du Gabon». Il a dit la détermination du parti «laissé en héritage au peuple gabonais par Joseph Réndjambé Issani et Me Pierre Louis Agondjo Okawé, à œuvrer à l’aboutissement heureux du projet que le candidat Jean Ping propose aux Gabonais».
À sa suite, le président national du PGP, Joseph Benoît Mouity Nzamba, a déclaré que «le président Jean Ping a décidé de prendre toute sa place au sein du Parti gabonais du progrès (PGP) qui est l’un des éléments moteurs des forces les plus déterminées dans le large front des forces démocratiques qui le soutiennent. Ensemble nous allons promouvoir nos idéaux communs de démocratie, de justice sociale, de paix et de fraternité». Et le leader du PGP d’ajouter que «le président Jean Ping trouvera chez les progressistes l’amitié, la même détermination à aller jusqu’au bout dans son combat salutaire pour le bien de tous». Se tournant vers le nouveau membre, il a eu cette adresse : «président Jean Ping, le Parti gabonais du progrès vous rend hommage. Vous intégrez un parti où la démocratie est la règle, et l’engagement au service du peuple, le crédo».
Invité à dire quelques mots, celui dont la carte de membre porte le numéro 5142 au PGP, a débuté son propos en faisant observer que «tout homme a droit à l’erreur, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. J’ai, par le passé, choisi d’autres voies ; j’en ai beaucoup souffert, surtout ici à Port-Gentil». Il a révélé que plusieurs partis l’avaient sollicité pour qu’il rejoigne leurs rangs et que c’est après avoir consulté un certain nombre de personnalités qu’il a opté pour le PGP. «Je me sens bien parmi vous», a-t-il conclu.
En adhérant au PGP dont il sera désormais le candidat aux élections présidentielles d’août 2016, Jean Ping s’assure de la présence d’observateurs et autres scrutateurs dans les bureaux de vote et pourra ainsi être destinataire, à travers son parti, des procès-verbaux des résultats sortis des urnes. Ce qui n’était pas le cas s’il avait gardé le statut de candidat indépendant.
