Le Regroupement économique et social des filles-mères (Resofime), association se définissant comme un incubateur en capacité entrepreneuriale, a délivré, aux termes de neuf mois de cours, 42 attestations de réussite à ceux de ses membres ayant suivi avec succès la formation en capacité entrepreneuriale et management organisée en partenariat avec l’Ecole nationale de commerce de Port-Gentil qui soutient ce programme pour la troisième année consécutive.
La présente promotion, parrainée par le ministre d’Etat Gabriel Tchango, a compté, au départ, 71 inscrits. Après avoir enregistré 23 abandons et 6 recalés à l’examen final, l’incubateur vient de mettre sur le marché 42 entrepreneurs potentiels répartis entre les activités d’offre de service (entrepreneuriat et marketing, restauration et hôtellerie, froid et climatisation, éducatrice scolaire, institutrice, manager de projets) et celles de vente de produits (pâtisserie, restauration).
Yves Essongué, le président de cette ONG, a indiqué que la formation proposée s’est déroulée en deux phases. Dans un premier temps, les candidats, en majorité des filles-mères, ont suivi une formation théorique en entrepreneuriat et en management. Ensuite, ils ont été répartis dans des structures d’accueil partenaires où ils ont suivi une formation pratique. Il s’agissait, selon lui, de mettre les apprenants en situation de pouvoir, après leur formation, s’installer à leur propre compte, le programme proposé voulant, à terme, promouvoir, l’auto-emploi.
Pour sa part, Gabriel Tchango, qui a félicité le Resofime pour cette initiative qui s’inscrit dans le droit fil de la politique prônée par le chef de l’Etat et le gouvernement pour l’autonomisation de la femme, a remercié l’Ecole nationale de commerce et «tous ceux qui ont cru à ce projet qui donne une chance à la fille-mère de s’émanciper». Aux impétrants, qu’il a également félicités, il a dit sa disponibilité à les accompagner dans la mise en œuvre d’un des projets annoncés, à savoir la création d’un plateau technique de restauration et pâtisserie qui sera dédié à la formation et à l’auto-emploi.
Un soutien qui viendra après un financement de cinquante millions de francs CFA obtenu par le Resofime auprès de l’Etat gabonais via le Fonds national d’aide sociale (FNAS) pour des projets présentés par la première promotion des filles-mères formées.