En prélude à l’inauguration, par le président de la République, du Centre hospitalier universitaire d’Owendo, une visite a été offerte, le 4 juillet courant, aux représentants de la presse.
Le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) était au centre d’une visite de presse effectuée par les représentants des organes de presses en présence du directeur général de la structure, le Dr Elise Eyang, et du maire de la commune d’Owendo, Jeanne Mbagou.
Ouvert en 2015, le CHUO offre aujourd’hui, grâce à un équipement de pointe et des équipes de spécialistes expérimentés, plusieurs pôles d’activités médicales et de diagnostics. Spécialisé dans la traumatologie orthopédique, il prend également en charge plusieurs pathologies telles que l’anesthésie-réanimation-urgences, la maternité obstétrique, la néonatologie, la stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, l’ophtalmologie, l’ORL, l’imagerie médicale ou les consultations externes. Il comprend un laboratoire ainsi qu’un département dédié à la médecine du travail.
Avec une capacité litière actuelle de 120 lits, 30 berceuses et 2 couveuses, le CHUO est animé par 37 médecins dont 2 professeurs, 5 chirurgiens spécialisés et 13 généralistes. La structure a réalisé, en moyenne, 155 interventions chirurgicales en traumatologie, 12656 consultations externes toutes spécialités confondues et près de 658 naissances depuis l’ouverture de la maternité en mars 2016, grâce à la volonté de la première dame, Sylvia Bongo Ondimba. Plus de 80% des patients du CHUO sont pris en charge par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
«Les autorités gabonaises viennent de nous doter d’un CHUO de référence en Afrique centrale qui n’a rien à envier aux structures hospitalières de l’occident et le Gabon devrait doit s’en réjouir», a indiqué le Dr Elise Eyang Obame, directeur général de l’unité médicale. Le maire de la commune d’Owendo pense par contre que «la réalisation du CHUO par le président de la République n’est qu’une réponse aux différents cris de détresse formulés par nos compatriotes».
S’il est vrai que le CHUO est résolument une infrastructure sanitaire de pointe pour le Gabon, il reste tout que son personnel est confronté à un bon nombre de difficultés. Celles-ci sont principalement liées à l’insuffisance du budget et à un déficit en personnel qualifié. D’où la nécessité pour les autorités, de mettre l’action sur la formation.