La révélation est contenue dans une note de conjoncture de la Banque mondiale parue le 4 juillet 2016.
La note de conjoncture sur l’économie gabonaise de la banque mondiale présentée par le chef de département économie et finances, révèle, en effet que, depuis fin mars 2016, la croissance économique du Gabon est de 3,4%. Mieux, l’évolution des prix a connu une légère baisse de - 0,3% pour la même période.
Au niveau des finances publiques, il y a eu une légère détérioration des équilibres budgétaires de l’ordre de 14% due à la baisse des recettes. Enfin, au niveau de la dette intérieure et de la vie chère, le patronat, a rappelé au gouvernement ses engagements pris lors de la récente rencontre entre les parties.
Par ailleurs, les questions environnementales, ont également été évoquées au cours de cette rencontre, à l’occurrence la question du braconnage et les mesures à prendre pour y faire face.
Sur cet aspect, le conseiller chef de département Eaux et Forêts et Environnement, a relevé dans son exposé que les principales activités de braconnage menées sur l’ensemble du territoire émanent des personnes étrangères pour le commerce de l’ivoire. Ces personnes, a-t-il ajouté, ont mise en place une véritable organisation criminelle.
Pire, depuis 2004 près de 20.000 éléphants ont été ainsi abattus et le trafic qui a des ramifications au plan international devient une gangrène pour l’économie nationale. Parmi les mesures envisagées, il y a la révision du cadre règlementaire lié aux sources fauniques. L’élaboration d’un régime spécial de lutte contre le trafic d’ivoire.
En revanche, le Premier ministre a condamné l’attitude de certains compatriotes qui se sont illégalement accaparés des logements sociaux à Bikélé et à Angondjé. Aussi, a-t-il donné instructions à ses collaborateurs chargés de ces questions sociales de lui fournir un rapport complet dans les meilleurs délais.
