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Bilie-By-Nze convaincu de l’implication du camp Jean Ping dans d’autres dossiers de corruption
Publié le lundi 4 juillet 2016   |  Gabon Review


Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Bilie-By-Nze, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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S’exprimant, le 30 juin dernier lors de sa conférence de presse, sur l’affaire de corruption impliquant Franck Ping, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, s’est dit convaincu de l’implication du camp Jean Ping dans plusieurs autres dossiers de corruption que celui de Sinohydro.

Les jours à venir semblent réserver beaucoup de surprises aussi bien dans le camp de l’opposition que celui de la majorité. A moins de deux mois de la présidentielle, les soutiens des différents candidats s’activent et promettent même de faire, le moment venu, des révélations sur les dossiers de corruption dans lesquels sont impliqués certains de leurs adversaires.

Se prononçant le 30 juin dernier, lors de sa conférence de presse, sur l’affaire Sinohydro impliquant Pascaline Mferri Bongo et Franck Ping, Bilie-By-Nze s’est montré convaincu de la forte implication du camp Ping dans plusieurs autres dossiers de corruption : «vous savez que nous sommes en relation avec les autorités judiciaires françaises. Et il n’y a pas que ce dossier qui implique le camp Ping. Il y en a beaucoup d’autres dans les domaines du pétrole, de l’énergie et de mines au Gabon. Dans tous ces dossiers, ces gens sont impliqués d’une manière absolue», a-t-il déclaré. Poursuivant, le ministre de la Communication s’est interrogé sur les contrats auxquels faisait allusion Jean Ping lors de sa déclaration d’entrée dans l’opposition. «Il a dit avoir créé sa société Ping et Ping Consulting et qu’il était énervé que le gouvernement ne lui accorde plus de contrats. Est-ce que c’était ces contrats ou d’autres ?»

Dans la foulée, Bilie-By-Nze a dit avoir des éléments avérés sur les comportements des membres du camp Ping, aussi bien au Gabon qu’à l’étranger. Et de faire des prédictions : «Mais, nous savons que cette affaire ira très loin. Parce qu’il y a des pays étrangers qui sont impliqués et dans ces pays-là, ils se sont comportés de la même façon avec la même entreprise introduite au Gabon par monsieur Ping lui-même ». Le ministre de la communication a souhaité voir la justice gabonaise se saisir du dossier pour l’ouverture d’éventuelles d’enquêtes afin de savoir qui d’autre est concerné et jusqu’où est allé le scandale.

Jean-Thimothé Kanganga

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