Réuni en session ordinaire du 29 au 30 juin 2016, le conseil municipal de la commune de Libreville a présenté les résultats de son compte administratif et de gestion au titre de l’exercice 2015.
La mise en place d’un véritable système de gestion permet aujourd’hui à la mairie de Libreville de réaliser un excédent budgétaire de 8, 741 milliards de Fcfa, performance largement au-dessus de l’exercice précédent.
Mme Rose Christiane Ossouka Raponda, maire de Libreville s’est-elle félicité de l’excédent budgétaire enregistré par la mairie de Libreville, depuis sa nomination à la tête de cette structure. En effet, de 2015 à 2016, la mairie de Libreville affiche un excédent budgétaire.
Cette situation est plus que réjouissante, d’autant plus qu’elle a permis à cette institution de régler la dette liée aux projets validés par le conseil municipal. «La mairie de Libreville est définitivement assainie», affirme Rose Christiane Ossouka Ossouka.
Pour le maire de Libreville, «c’est l’occasion de remercier les services fiscaux du ministère de l’Economie, les services financiers du ministère du Budget et des comptes publics, les services du ministère chargé de la Décentralisation, les services de police et de gendarmerie de l’hôtel de ville, les services de la mairie de Libreville et les conseillers municipaux pour votre implication et votre participation aux performances enregistrées depuis 2014».
Pour ce qui est de la dette relative aux contrats passés de gré à gré, l’édile de la commune de Libreville a promis trouver une solution avec tous les acteurs concernés.
Outre la présentation des résultats de son compte administratif et de gestion au titre de l’exercice 2015, le conseil municipal a adopté la délibération approuvant le compte administratif et de gestion au compte du même exercice.
En rappel, réuni en session extraordinaire le 26 avril 2016 dernier, le conseil municipal avait été amené à modifier et à arrêter le budget primitif de la commune, exercice 2015, à la somme de 20, 633 milliards de FCFA.
Le compte administratif, selon la loi sur la décentralisation, stipule qu’au 2ème trimestre de chaque année, le président du Conseil municipal doit convoquer un conseil municipal afin de rendre compte de sa gestion des exercices précédents, et en justifier justement les recettes qui ont été autorisées et les dépenses mandatées.