Le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, et certains membres du gouvernement ont échangé hier avec le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) et les ambassadeurs accrédités au Gabon. Les consultations électorales de cette année étaient en toile de fond.
Pour le président du CND, chaque cycle électoral est toujours propice à des tensions. « C'est le début de la démocratie», a-t-il indiqué.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Issozet Ngondet a nié l'absence de dialogue politique dans notre pays. Selon lui, celui-ci existe à plusieurs niveaux. Notamment, à travers des larges consultations initiées par le numéro un gabonais, mais souvent boudées par les mêmes qui les réclament.
Le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze n'en a pas dit moins au sujet de l'accès aux médias publics.
Le 2e vice-Premier ministre, en charge de la Justice, Séraphin Moudounga, a battu en brèche les violations de la loi dont le pouvoir serait coupable.
Le ministre délégué, auprès du ministre de l'Intérieur, Guy-Maixent Mamiaka a rappelé que le présent Code électoral, en vigueur au Gabon, est l'émanation des accords entre acteurs politiques (Accords de Paris) et est renforcé au cours des autres consultations. D'autres questions en rapport avec la coopération économique et les accords de partenariat avec l'UE étaient également à l'ordre du jour.