Une table ronde s’est récemment tenue à Bruxelles (Belgique) afin de définir les voies et moyens de mobiliser les financements pour la mise en place d’infrastructures énergétiques.
Une table ronde des ministres et partenaires de la sous-région en charge de l’Energie s’est tenue à Bruxelles en Belgique le 17 juin dernier. Organisée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) en collaboration avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), avec l’appui de la Banque africaine de développement (Bad), elle avait pour principal objectif de «faire un plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers internationaux pour la mobilisation des financements nécessaires à la construction des infrastructures électriques communautaires de l’espace CEEAC, notamment ceux inhérents aux énergies renouvelables».
Lors de son intervention, le directeur Afrique du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), Aliou Dia, a salué cette initiative «cruciale pour la mobilisation d’un large partenariat technique et financier en faveur de l’accès universel des populations à des services énergétiques modernes». Président de la fondation Energie pour l’Afrique et ancien ministre français, Jean Louis Borloo a invité les partenaires internationaux à s’engager davantage dans le secteur de l’énergie sur le continent et particulièrement en Afrique centrale. Le ministre gabonais de l’Energie, Guy-Bertrand Mapangou, est revenu sur l’Appel de Malabo, lancé trois ans plus tôt.
Au terme des travaux, des recommandations ont été faites. Les partenaires y ont répondu par des manifestations d’intérêt et d’engagement. La CEEAC, la Cemac et d’autres organismes ont été invités à soumettre des enquêtes à l’ensemble des bailleurs de fonds pour solliciter le financement des projets prioritaires. Les organisateurs du rendez-vous de Bruxelles et le Conseil des ministres du pool énergétique de l’Afrique centrale (PAEC) ont été invités à prioriser les projets sur le fondement de leurs contributions à l’intégration et des besoins réels des pays. Bien que certains partenaires stratégiques n’aient pas été représentés lors des travaux et que d’autres n’aient pas exprimé leurs intentions, les participants ont exhorté la CEEAC et la Cemac à persévérer dans la mobilisation des ressources.