Selon le 22e rapport du cabinet Mercer, la capitale gabonaise est la septième métropole africaine le plus chère.
Trente-neuf villes africaines, sur 209 à travers le monde, figurent dans le 22e rapport sur le coût de la vie des expatriés, publié par Mercer, un cabinet de conseil en ressources humaines, en santé, en retraite et en investissement. Libreville est classée 28e, derrière San Francisco et Los Angeles. Elle grimpe de deux places par rapport à 2015, quand elle occupait la 30e place.
Selon le rapport, la volatilité des taux de change de la plupart des monnaies africaines et l’inflation contribuent à ces résultats. «Cette année, nous avons pu constater que le prix des biens et services est resté relativement stable dans le monde entier. En revanche, ce qui fait nettement la différence c’est l’évolution des taux de change, dans un contexte global où le dollar américain est très fort », note Aude Besnaïnou, experte en charge du coût de la vie chez Mercer.
D’après l’enquête de Mercer, le top 10 des villes les plus chères au monde pour les expatriés sont : Hong Kong (1er) ; Luanda (2e) ; Zurich (3e) ; Singapour (4e) ; Tokyo (5e) ; Kinshasa (6e) ; Shanghai (7e) ; Genève (8e) ; Ndjamena (9e) et ; Beijing (10e). Les moins chères, d’après la même enquête, sont Windhoek (209ème), Le Cap (208ème) et Bichkek (207ème).
Cette année, ce palmarès inclut 209 villes issues de cinq continents. Il compare les coûts de plus de 200 éléments dans chacune d’entre elles, qu’il s’agisse du logement, des transports, de la nourriture, des vêtements, des articles ménagers ou du divertissement. Les chiffres de l’enquête de Mercer sont tirés d’une enquête menée en mars 2016, selon les taux de change en vigueur à ce moment-là