Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, mardi devant les deux chambres du parlement gabonais réunies en congrès mardi à Libreville, a présenté un bilan élogieux de ses sept ans au pouvoir, se félicitant de la transformation de l'économie nationale.
Grâce à la politique de diversification de l'économie, le Gabon est passé d'une économie de rente à une économie de transformation et diversifiée, a indiqué le président, cette transformation a permis de passer d'une croissance moyenne de 1% entre 2005 et 2009 à une croissance moyenne de 5,5% entre 2009 et 2015.
La transformation de l'économie a été matérialisée, selon lui, par l'ouverture des usines de transformation du manganèse à Moanda au sud-est du pays, la création de plusieurs unités de transformation de bois et le début des activités dans la zone économique spéciale de Nkok, dans la banlieue de Libreville.
Les plantations de palmier à huile et d'hévéa du groupe singapourien Olam ont créé 8.000 emplois dans le pays. Le Gabon a créé durant le septennat la plus grande plantation de palmier à huile en Afrique au sud du Sahara, s'est-il réjoui, avant d'ajouter que le Gabon deviendra à l'horizon 2020 le nouvel acteur de référence sur le plan agricole en Afrique subsaharienne.
Ali Bongo Ondimba a clamé par ailleurs que son gouvernement a construit sous son septennat, 1.572 km de routes bitumées contre 900 km de l'indépendance en 1960 jusqu'en 2009.
L'ambition d'Ali Bongo, candidat à sa propre succession, est de doter le Gabon de 2.115 km de routes d'ici 2020. Il s'est réjoui d'avoir consacré plus de 4.000 milliards de FCFA dans la construction des routes durant le septennat finissant.