Deuxième exercice du genre en quatre ans, le président de la République s'est exprimé, hier, devant les députés et sénateurs, réunis en Congrès, au palais Léon-Mba.
COMME le 12 septembre 2012, conformément à l'article 24 de la Constitution, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, était hier devant le Parlement réuni en Congrès. Le numéro un gabonais a décliné les grandes lignes de son action à la tête du pays depuis octobre 2009.
La paix, la diversification de l'économie, un taux de croissance de 5,7%, 1572 kilomètres de routes bitumées, le pont sur la Banio (Mayumba), la route Omboué-Port-Gentil, 4579 milliards de francs d’investissements, entre 2010 et 2015, l'accès pour tous aux soins de santé, par le biais de la Cnamgs, sont entre autres les œuvres à mettre à l'actif du septennat d'Ali Bongo Ondimba au sommet de l'Etat.
Le chef de l'Etat a dit avoir, comme ses prédécesseurs, maintenu la paix et la stabilité au Gabon. Car, « je puis vous affirmer que cela n'a pas été simple au regard des coups de boutoir que certains compatriotes, par des comportements irresponsables et des propos dangereux, se sont employés à porter contre l'équilibre de notre jeune nation et de ses institutions », a-t-il indiqué.
Tout comme, il a considéré que grâce aux réformes engagées, l'économie gabonaise est sortie de la rente pour atteindre une croissance de 5,7% entre 2010 et 2015, passant du 50e rang africain à la 18e place en termes de dynamisme économique.