La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a tenu, jeudi dernier, son conseil d’administration et son assemblée générale ordinaire, afin de valider les comptes de l’exercice 2015 et dresser les perspectives pour l’année 2017.
D’après les chiffres fournis par l’entreprise, l'exercice clos au 31 décembre 2015 s'est soldé par un bénéfice net de 7, 2 milliards de francs, avec un chiffre d'affaires en augmentation de 3,4%, passant ainsi de 195 milliards de francs en 2014 à 201 milliards en 2015.
Selon le président du conseil d'administration, Patrice Fonlladosa, cette augmentation résulte, en grande partie, de l'activité électricité dont les volumes facturés ont progressé de 3,2% .
Le résultat financier négatif, quant à lui, a augmenté à hauteur de 3,1% en 2015, comparativement à 2014. Et pour cause, le gonflement de la dette de l’État qui ne cesse de s’accroître. Il est passé de 14,7 milliards de francs à la fin 2014 à 30,5 milliards à la fin 2015. Cette situation dans laquelle l’État a plongé la SEEG semblerait être en partie la conséquence de la décision du Conseil, de ne pas verser de dividendes au titre clos de l'exercice 2015. Faute notamment d'investissements dont le montant des dépenses ne s'est élevé qu'à hauteur de 18,8 milliards de francs.