Les travaux des universités de l’Union des jeunes du PDG se sont ouverts à Port-Gentil, le 24 juin courant, sous le thème de l’employabilité et la responsabilité des jeunes.
Réunissant plusieurs centaines de jeunes issus des neuf provinces du Gabon, les travaux des universités de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) se sont ouverts le 24 juin courant à Port-Gentil, en présence du Premier ministre, du secrétaire général du PDG ainsi que de nombreux membres du gouvernement et des cadres dudit parti. Tous ayant effectué le déplacement de la capitale pétrolière pour encourager les jeunes Gabonais, et particulièrement ceux de la province de l’Ogooué-Maritime, alors que cette partie du pays, fortement impactée par la crise pétrolière, n’a pas fini de voir le taux de chômage y augmenter en raison des licenciements en chaîne enregistrés ces derniers mois. Une situation qui touche au premier chef les jeunes et les femmes. C’est toute la préoccupation des travaux de cette université d’été qui devraient se poursuivre jusqu’au 26 juin prochain, ont rappelé les organisateurs.
Organisée sous le thème «Vaincre le chômage des jeunes par l’égalité des chances», la seconde édition des universités d’été de l’UJPDG se définie comme un cadre de réflexion et d’échange, censé répondre aux différentes préoccupations des jeunes sur les causes et les conséquences de la précarité. Et si Daniel Ona Ondo a tenu à rappeler que des efforts sont faits depuis l’accession d’Ali Bongo au pouvoir, en faveur de l’emploi des jeunes, il a également indiqué que la politique de développement prônée par le président de la République n’est pensée qu’en tenant compte des préoccupations des jeunes. «Nous connaissons des problèmes économiques, mais nous ne sommes pas en faillite, et nous ne laisserons personne au bord de la route», a-t-il déclaré à l’endroit des participants lors de la première journée.
S’il n’a pas manqué, pour sa part, de relever le côté symbolique du choix de la ville de Port-Gentil, notamment pour «son dynamisme, sa richesse, ses espoirs et parfois ses doutes», le secrétaire général adjoint chargé de la jeunesse du PDG a placé les travaux de cette édition sous le signe des retrouvailles, permettant aux jeunes, militants et non-militants de comprendre leur rôle dans le développement du pays et l’accompagnement des initiatives des plus hautes autorités à leur profit. Un rôle qui vise également à soumettre à ces autorités le point de vue de la jeunesse, «afin de lui garantir un avenir sans incertitude, sans inquiétude ni servilité politique».
Ces travaux ont notamment démarré par plusieurs interventions de cadres de l’administration publique et du PDG. Il s’est agi pour la ministre déléguée à la Formation professionnelle d’animer le panel «1 jeune = 1 métier, mythe ou réalité pour l’Ogooué-Maritime ?». Si d’entrée de jeu, Nicole Assélé qu’accompagnait Flavien Nzengui Nzoundou, a assuré que le programme gouvernemental était loin d’être un mythe pour des dizaines de jeunes gabonais ayant eu accès à une formation qualifiante depuis son lancement, pour les panélistes suivants, il s’est plutôt agi d’exhorter la jeunesse à «changer de mentalités», à faire preuve de patriotisme et de respect des traditions Bantu.
Une plénière d’autocritique a également été organisée, axée sur les jeunes et la dépravation des mœurs, alors qu’avant la clôture prévue pour le dimanche 26 juin, à laquelle devrait prendre part le président de la République, la journée du 25 juin connaîtra des exposés, des débats et des ateliers sur des thèmes aussi variés que l’autonomisation des jeunes, la démocratie/consensus et le contenu du Pacte social.
