Les professionnels de la santé et de l’environnement, réunis à la chambre de commerce de Libreville, ont débattu de l’épineuse question de la gestion des déchets biomédicaux à Libreville.
LES déchets biomédicaux ne représentent que 15% des déchets en milieu hospitalier. Pourtant, selon les spécialistes, ceux-ci sont potentiellement dangereux pour la population et l’environnement.
Conscients de cela, les professionnels de la santé et de l’environnement étaient en conclave dernièrement à la chambre de commerce de Libreville, pour faire le tour de cette question sensible. Vu qu’aujourd’hui – c’est le constat qui se dégage – la plupart des centres hospitaliers et autres établissements de santé de la capitale ne savent plus comment faire pour traiter, de manière saine, les déchets biomédicaux.
Les inquiétudes nourries à ce sujet sont fondées. D’autant qu’au Gabon, apprend-on, les déchets biomédicaux dangereux s’élèvent à environ 4,5 tonnes produits par mois par l’ensemble des établissements de santé de Libreville, et sont déversés au niveau de la décharge de Mindoubé où ils présentent, selon les spécialistes en la matière, « un risque infectieux, toxique et traumatique pour les populations et contaminent l’environnement ».