Dans le cadre de la coopération bilatérale, les autorités gabonaises et cubaines ont mis en place un projet dénommé « BIOPHARME ».Lequel projet ambitionne de lutter contre la prolifération des vecteurs de maladies tels que les moustiques.
Il n’est pas rare de voir dans les quartiers populaires de la capitale gabonaise, des agents du service d’hygiène asperger les concessions. Le liquide utilisé est en fait un produit contribuant à la salubrité de la ville. A en croire Valère Edzang Zo’o, Directeur général de l’institut d’hygiène publique et d’assainissement sis à Nkembo, pour l’heure les 5000 bidons restants de la précédente opération, permettront de couvrir le territoire national, en commençant bien évidement par la province de l’Estuaire.
Bon à savoir, la lutte anti-vectorielle consiste à mettre en place une barrière sanitaire entre le vecteur de maladie et l’être humain. C’est pourquoi, les autorités sanitaires comptent s’intéresser de très près aux vecteurs de maladies. Pour Valère Edzang Zo’o« les moustiques, larves, cafards et autres insectes nuisibles à la santé seront neutralisés ».
Objectif : réduire le nombre de contaminations. En effet, cette opération de prévention sanitaire permettra à terme de réduire considérablement les cas de maladies, notamment le paludisme.
« Cette opération va permettre de diminuer un tant soit peu le nombre de vecteurs dans les différents quartiers, lorsqu’on va s’attaquer aux larves de moustiques au niveau des torrents d’eaux, des égouts. Ce sont les lieux de résidence des moustiques, c’est dans ces endroits qu’ils se reproduisent et se développent avec l’alternance de l’attaque de moustiques adultes et larves de moustiques, l’efficacité peut être garantie, ce qui est différent des opérations de prévention engagées les années précédentes », affirme le Directeur général de l’Institut d’hygiène publique et d’assainissement.