Deux Gabonais, A-C.M.M. et G.N.N. devraient probablement passer, dans quelques jours, devant le parquet de Libreville. Au motif d’exploitation illicite du bois.
Tous deux propriétaires de scieries œuvrant dans la transformation des bois de rebut, leurs camions ont été saisis dernièrement à Libreville par la direction provinciale des Eaux et Forêts. Le premier se serait approvisionné dans la région de Cocobeach, dans le département de la Noya, tandis que le second, lui, se ravitaillerait à Bambouchine, une zone que l’on dit en proie à une exploitation sauvage des essences forestières.
Dans l’un ou l’autre des cas, la pratique consiste à se rapprocher de villageois auprès desquels ils sollicitent l’exploitation, selon des accords passés entre eux, d’une partie de la forêt dont les ruraux se disent propriétaires. Les bois abattus et sciés sont ensuite acheminés sur Libreville, où ils sont vendus dans des commerces ou mis à disposition de petites scieries de quartiers.
Selon toute vraisemblance, l’on devrait s’attendre, dans les prochains jours, à une augmentation d’opérations de contrôle, dont la finalité serait de réduire les magouilles qui se sont cristallisées dans le secteur du bois.
Que les sanctions tant administratives que pénales prévues soient applicables à tous ceux qui enfreignent la législation en vigueur en matière d’exploitation forestière. (Paru le 16-6-16 ).