Initié dans le but de permettre aux pays africains d’exploiter au mieux leur potentiel culturel, en donnant des outils aux cadres chargés du domaine, un séminaire régional sur les industries culturelles et créatives est organisé depuis le 22 juin à Libreville.
Inscrit dans le cadre des missions de promotion de la diversité culturelle et linguistique de l’Organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), un «Séminaire régional sur les politiques publiques d’encadrement, de financement et de développement des industries culturelles et créatives» s’est ouvert le 22 juin dernier à Libreville, en présence du ministre de la Culture, des Arts et de l’Éducation civique.
Dédiés à la formation d’une trentaine de hauts cadres des départements ministériels en charge de la culture en Afrique centrale, ces travaux ont pour objectif de doter les participants d’outils nécessaires à la compréhension des modalités et instruments d’encadrement, de financement et de développement des industries culturelles. Les organisateurs ont émis le souhait de voir ces derniers s’impliquer dans les futurs projets de coopérations en la matière. Et si l’Unesco et l’OIF ont choisi le Gabon pour ce séminaire, la directrice de la Langue française, culture et diversités à l’OIF a rappelé que le Gabon est «un acteur majeur» de l’organisation, qui participe à plusieurs de ses initiatives, tout en contribuant volontairement au financement d’un nombre d’actions de coopération, notamment dans le domaine de la diversité culturelles et l’entreprenariat des femmes et des jeunes.
Pour sa part, Paulette Mengue M’Owono, ouvrant officiellement les travaux, a perçu cette initiative comme une opportunité économique pour le continent et pour le Gabon. Le ministre de la Culture a notamment indiqué qu’«au moment où l’Afrique est empreinte à des difficultés qui impactent sa croissance et son développement, la diversification des choix économiques s’impose à nous, et le secteur des industries culturelles constitue une alternative majeure sur laquelle l’on est en droit de compter».
Jusqu’au 24 juin prochain, les participants du séminaire seront édifiés sur six thématiques principales : les enjeux de la mondialisation culturelle, les industries culturelles, la chaîne de valeur et le fonctionnement des filières d’industries culturelles, les instruments d’encadrement, de financement et de développement des filières d’industries culturelles, la propriété intellectuelle et le développement des industries culturelles ainsi que les approches méthodologiques d’élaboration et de mise en œuvre de politiques culturelles.