Estimant que la situation de la décharge publique d’Alenakiri, installée par l’opérateur Sanivit, est préoccupante, notre confrère vient d’écrire à la mairesse d’Owendo pour en demander la fermeture.
Le directeur de publication du journal Coopération internationale vient d’écrire à la mairesse de la commune d’Owendo pour demander la fermeture de la décharge publique d’Alenakiri. Selon lui, elle présente des risques de santé pour les populations vivant à proximité et aurait des impacts sur l’environnement.
Dans sa correspondance dont copies sont faites aux ministères de l’Environnement et de l’Energie, à la Société des patrimoines, aux ambassades de France, des USA, de l’Union européenne, aux organismes de défenses de l’environnement, à Sanivit, Perenco et Telemenia, Brice Ndong souligne : «Cette décharge expose littéralement la centrale thermique à gaz d’Alenakiri et les installations gazières de Perenco aux différents risques résiduels et d’explosion».
Selon notre confrère, cette situation ternit l’image du pays, qui vient d’obtenir le satisfecit de la communauté internationale, en raison de son rôle dans la signature de l’accord de Paris sur les changements climatiques (Cop21). «On ne peut pas tolérer de tels agissements. Cet endroit est magique à l’écosystème. Sanivit, pour des raisons commerciales, ne doit pas tenter de faire main basse sur ce trésor environnemental», estime-t-il, soulignant que la présence des flammes et des dégagements de fumées toxiques, telles que le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2) et d’autres phénomènes thermochimiques peut entraîner le pire. «Va-t-on attendre qu’un autre accident comme celui qui s’est produit sur le site d’Addax à Port-Gentil pour réagir ? », interroge Brice Ndong, invitant Jeanne Mbagou à prendre des mesures d’urgence.
Notre confrère suggère aussi la clarification des termes du contrat qui lie la mairie d’Owendo à l’opérateur Sanivit, de sorte que chacun sache comment et pourquoi ce site a été choisi pour abriter cette décharge publique à proximité d’habitations et d’une centrale thermique à gaz.