Le cabinet américain devrait œuvrer à soigner la réputation du président de la République outre-Atlantique jusqu’à la fin de l’année 2016.
Ali Bongo serait-il plutôt convaincu qu’il n’a pas forcément bonne presse aux Etats-Unis ? Il a donc entrepris de redorer son image dans cette partie du monde. Selon La lettre du continent (n°732), il vient de s’attacher les services de l’antenne du cabinet Bryan Cave LLP à Washington. «Ce contrat a été négocié de bout en bout par Maixent Accrombessi», révèle le confidentiel.
Ce contrat devrait courir jusqu’à fin 2016, conformément à la lettre d’engagement signée par le cabinet d’avocats et de lobbying. Pour un montant de 1,3 million de dollars, soit plus de 750 millions de nos francs, Bryan Cave, par l’entremise de son associé David C. Russel, est chargé de «sensibiliser les autorités publiques et politiques du pays aux actions menées par Libreville dans le domaine des réformes institutionnelles, de l’économie mais aussi des questions liées à l’énergie et à l’environnement», croit savoir la Lettre du continent.
Ayant travaillé, dix ans durant, au Congrès américain, ce spécialiste des politiques publiques et des thématiques environnementales tentera de convaincre les congressistes, dans le but de «permettre au Gabon de resserrer ses liens avec les Etats-Unis».