Libreville, Gabon – : Un groupe de jeunes entrepreneurs gabonais, en partenariat avec l’association française « Les Ponts de Montmartre », associés aux éminents économistes gabonais (les professeurs Fabien Mbeng Ekorezok et Fabien Okoue Methogo) et le cabinet de conseil en stratégie C.I.E.L, ont présenté récemment à Libreville les avantages du concept économique baptisé : « Commerce solidaire et participatif » un système commercial permettant aux consommateurs de s’auto-employer au travers d’un produit appelé : « Spiritueux Aviva » qui est une sorte de champagne aromatisé au visuel magique très prisée dans les milieux chics africains.
Le Commerce solidaire et participatif « CSP » constitue un système d’échanges. Il a pour objectif de repenser le commerce conventionnel et de propulser des nouvelles formes de partenariats commerciaux, industriels et financiers. Les avantages du CSP est de permettre aux consommateurs de se prendre en charge afin de devenir des acteurs économiques capables de générer des économies fructueuses à hauteur de 40% minimum de marge gravitant autour du développement d’une activité initiale.
Steeve Djoumby, gérant de la structure commerciale dénommée « Spécial Delivery » qui a déjà pignon sur rue à Libreville depuis bientôt une année, a précisé avec l appui de Mme Antoinette Sonnet, directrice commerciale, que le concept CSP est une « contribution à la promotion de entrepreneuriat en Afrique ». Il favorise ajoute-t-il la création des richesses, des emplois, le renforcement de l apprentissage technique et technologique des jeunes.
« Concrètement, la société Special Delivery, distributrice de la boisson Aviva, suggère aux femmes ou groupes de femmes gabonaises que pour chaque achat s élevant à 1 000 000 de frs Cfa de bouteilles Aviva (soit 12 cartons), elles en recevront au total 21 pour réaliser un bénéfice de plus de 710 000frs », a indiqué pour sa Mme Sonnet.
Pour les promoteurs du CSP, le concept n’est qu’une orientation en réponse à la question subtile des conditions de promotion de entrepreneuriat dans les pays africains encore sous-développés. Cette orientation permet d envisager l entrepreneuriat en Afrique sous un éclairage dont la dimension du rôle social de la relation économique peut enrichir les outils actuels de la promotion du business en Afrique entre Africains.
Poursuivant sa présentation, Steeve Djoumby a expliqué que « cette approche multiculturelle du commerce mettrait en avant deux dimensions essentielles : la nécessité pour les occidentaux de tirer profit de leurs investissements en Afrique ; la capacité et la disponibilité de partenariat commercial d’une nouvelle génération d’Africains, disposant de compétences entrepreneuriales et soucieux de réussir en affaires, pour peu que ce partenariat se nourrisse du mécanisme de la solidarité socioéconomique ».
Le mécanisme du CSP suggère la pleine implication engagée d’un représentant exclusif autochtone d’une marque ou d’une ligne de produit occidental dans un pays africain. L éviction du nombre d’intermédiaires entrainera le rapprochement de la chaine de distribution et des frais intermédiaires, ce qui réduira en conséquence selon M. Djoumby les prix de revient et de vente du produit pour stimuler la consommation des ménages.