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Justice : « Jean Ping risque un mois d’emprisonnement pour non respect de la loi » dixit le Procureur de la République
Publié le mercredi 22 juin 2016   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Présidentielle 2016/Opposition/Tournée de Jean Ping dans le Moyen-Ogooué: fin de la pêche aux voix à Lambaréné


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A l’occasion d’un point de presse tenu mardi 21 juin dans son bureau du tribunal de première instance de Libreville, le procureur de la République qui a constaté l’absence de Jean Ping à l’audience du vendredi 17 juin 2016 tenue suite à une plainte contre lui pour trouble à l’ordre public et diffamation, a ordonné au nom du parquet, la comparution de l’opposant et candidat à l’élection présidentielle du 27 août prochain comme prévenu à la prochaine audience.

Selon le Procureur de la République qui était face à la presse mardi 21 juin 2016, le parquet a mis en demeure Jean Ping, candidat pour la présidentielle d’août prochain,de comparaître comme prévenu à l’audience qui suivra celle qu’il n’a pas honoré de sa présence vendredi 17 juin 2016 devant le tribunal correctionnel de Libreville pour répondre des faits d’atteinte à l’ordre et à la sécurité publique puis de diffamation.

« Dans une posture de défiance de l’autorité de la loi et de la justice M. Ping a refusé de répondre à la convocation régulière notifiée par les officiers de la police judiciaire à son domicile. En ne déférant pas à la convocation des autorités chargées de l’exercice de l’action publique, l’intéressé s’est volontairement mis hors la loi en entravant l’action de la justice au sens de l’article 344-13 du code pénal.

Convoqué à l’audience du vendredi 17 juin 2016, M. Ping Jean ne s’est pas présenté au tribunal de Libreville où il était attendu pour se défendre sur les faits mis à sa charge alors que quelques semaines plutôt Mme Chantal Myboto Gondjout convoqué par la justice dans les mêmes circonstances s’est présentée à son procès en toute responsabilité et dans le strict respect des institutions.

Face à ce énième refus de M. Ping Jean de se présenter devant la justice, alors que dans le même temps il a saisi la même institution en citant d’autres concitoyens devant le tribunal correctionnel dont la première audience a eu lieu le lundi 20 juin 2016, le parquet de Libreville met en demeure M. Jean Ping à comparaitre comme prévenu à la prochaine audience, car nul n’est au-dessus de la loi et force reste à celle-ci. »

Pour rappel, Jean Ping avait fait usage du terme ‘’cafard’’ lors d’un de ses meeting populaire en prélude à la présidentielle d’août prochain. Ce genre de propos est réprimé par l’article 88 du code pénal qui stipule que’’ sera puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 24.000 à 250.000 FCFA, quiconque participera ,de quelque manière que ce soit, à toute propagande écrite ou orale tendant à troubler la paix publique, à inciter à la révolte contre les autorités de l’état, à porter atteinte à la République dans le prestige de ses institutions, à provoquer la désunion des citoyens, à insister la haine raciale, religieuse ou tribale et de façon générale, a nuire aux intérêts vitaux de l’Etat et la Nation.

« Par ailleurs, je tiens à signaler à tous les justiciables que le parquet de Libreville suit avec grand intérêt toute action de quelque nature que ce soit visant à troubler l’ordre public. Tous les fauteurs de trouble se verront appliquer la loi dans toute sa rigueur », a conclu le procureur de la République.

PIN

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