Le Centre Gabon-Oregon a organisé, le week-end dernier, une séance de réflexion et d’échange sur la mobilité urbaine et les outils numériques dans le domaine des transports.
Prévu du 10 au 12 octobre prochain à Medellin en Colombie, le forum Low carbon cities devrait connaître la participation du Gabon. Quatre mois avant cet événement, qui met un accent sur les politiques de lutte contre la pollution en milieu urbain, le Centre Gabon-Oregon, en partenariat avec l’ONG Kab’Oyeri, a organisé, le 18 juin dernier, un atelier sur le numérique et la mobilité à Libreville.
Ayant réuni une vingtaine de participants parmi lesquels des étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB), de l’IAI, de l’IST ainsi que des professionnels, cet atelier visait à impulser une réflexion sur le transport urbain dans la capitale. Il s’agissait d’imaginer des solutions numériques pouvant être développés pour lutter contre la pollution. Tout au long des échanges, les participants ont été édifiés par une équipe d’experts, avant d’être briefés sur l’approche numérique en la matière.
Une étude de cas sur la ville de Medellin leur a été proposée dans le but de les inspirer sur les outils de mobilité urbaine. Des groupes de travail ont ainsi été constitués en vue d’une meilleure identification des solutions à apporter à la question de la mobilité urbaine à Libreville. Au terme de cet atelier, les organisateurs espèrent que les solutions trouvées pourraient faire l’objet d’une future séance d’échange et de réflexion. Il s’agira, cette fois, de développer des applications numériques pouvant aboutir à la mise en œuvre de ces solutions sur le terrain.
Pour la Coordinatrice de projet urbanisme durable au Centre Gabon-Oregon et le directeur de l’ONG Kab’Oyeri, cette initiative a été une opportunité pour les l’ensemble des parties. «Un urbanisme durable ne peut exister sans une mobilité urbaine adaptée», ont-ils soutenu. «L’idée est avant tout d’initier la réflexion en emmenant les participants à réfléchir sur le concept d’urbanisme durable et à proposer des solutions innovantes pour rendre Libreville, leur capitale, plus agréable à vivre, en limitant la circulation des voitures qui est devenue problématique depuis quelques années», a indiqué Suzanne Chatelier.