Comme il est de coutume en pareille période, le profil et le projet de société de chaque candidat sont passés au crible. Un exercice auquel n’a pas échappé le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI). Dans un article publié par gabonvoice.com, la candidature de Dieudonné Minlama est présentée comme l’une des cinq qui «font marrer l’opinion» avec celles de Gérard Ella Nguema, Pierre-Claver Maganga Moussavou, Désiré Mounanga et Augustin Moussavou King. Un article qui n’a pas manqué de susciter la réaction du concerné.
En effet, le média soutient qu’à quelques semaines de l’échéance, le projet du candidat du candidat de l’interposition demeure inconnu, «même s’il essaie de se faire connaître à travers des causeries, qui ne rassemblent pas grand monde». L’équipe de Dieudonné Minlama bat en brèche cette lecture des choses, revenant sur son engagement en faveur de la lutte contre le chômage et la précarité, le développement de l’entreprise et la recherche de solutions au conflit homme-faune. «Et ce n’est bien évidemment pas tout car nous ne sommes pas encore officiellement en campagne», a justifié un responsable du CNI.
Alors que gabonvoice.com reste convaincu qu’«à l’heure de mettre les enveloppes dans les urnes, Dieudonné Mintogo Minlama sera toujours un inconnu pour la plupart des électeurs», ses partisans soutiennent le contraire. Ils mettent notamment en avant sa «sortie historique» au collège Ntchoreret, en juin 2015, et plus récemment, les rencontres citoyennes d’Oyem, Tchibanga et Libreville. «Sa crédibilité d’homme intègre et de membre de la société civile, ainsi que son expérience professionnelle» sont, à leurs yeux, des atouts indéniables.
Dans tous les cas, Dieudonné Minlama et son équipe assurent que le meilleur reste à venir, invitant les populations à adhérer à «la voie de l’espoir, de la stabilité, du rassemblement, et du développement, pour éviter aux Gabonais de choisir entre le mal et le pire».