Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) a contesté les critiques portées contre sa formation politique.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) est sur le pied de guerre. D’où la sortie de son secrétaire général, il y a quelques jours, dans le Haut-Ogooué, à l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire du décès d’Omar Bongo Ondimba. Si Faustin Boukoubi en a profité pour organiser des «retrouvailles militantes», il a saisi l’occasion pour répondre aux nombreuses critiques qui fusent contre sa formation politique, prenant le contre-pied de ceux qui estiment que le PDG est un «parti antidémocratique».
Disant ne pas comprendre cette accusation, le secrétaire général du PDG a soutenu que les exclusions de certains députés n’ont rien d’antidémocratiques. Pour lui, tout va bien au PDG. Il a appelé ses «camarades» à être «fiers pour (leur) contribution à l’avancée de la démocratie dans notre pays». «Les critiques acerbes tendant à faire passer le PDG pour un parti antidémocratique sont injustes, d’autant plus qu’elles viennent d’anciens camarades, qui ont conçu, pratiqué voire profité grandement de ses largesses», a-t-il répondu.
Evoquant les législatives partielles, Faustin Boukoubi a dit qu’elles permettront au PDG de démontrer son caractère démocratique.