Régulation financière : Raphaël Tung Nsue à la tête de l’Ifrefi #aLibreville

Économie

Régulation financière : Raphaël Tung Nsue à la tête de l’Ifrefi

Publié le mercredi 15 juin 2016 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Raphaël Tung Nsue,le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

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Le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) dirigera, pendant deux ans, l’Institut francophone de régulation financière (Ifrefi).

La réunion du collège de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) s’est tenue le 14 juin courant à Libreville. Les membres du collège ont été informés de la désignation du président de la Cosumaf à la tête de l’Institut francophone de régulation financière (Ifrefi). «La Cosumaf fait également partie de l’Institut francophone de régulation financière (Ifrefi) et, en tant que tel, il était important d’informer les membres de la Cosumaf que leur président a été promu à la tête de cet institut avec un mandat de deux ans», a confié le président de la Cosumaf, avant de décliner son plan d’action. «Il s’agira essentiellement de travailler avec le secrétariat qui est assuré par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Notre mandat va se consacrer sur la consolidation de cette organisation : plus d’ambition et plus de participants», a dit Raphaël Tung Nsue.

Le tout nouveau président de l’Ifrefi entend ouvrir cet espace au plus grand nombre. «Nous allons donc ouvrir cette institution à d’autres pays comme le Viêt-Nam, qui a sollicité une adhésion. Nos solliciterons par ailleurs plus d’assiduité des pays membres de le l’Ifrefi, notamment la France, la Belgique, Monaco, ou encore le Canada pour qu’ils nous apportent davantage d’expertise dans la supervision des marchés financiers», a ajouté Raphaël Tung Nsue, avant d’évoquer les autres points à l’ordre du jour, notamment le suivi des acteurs du marché. «Il s’agissait de voir dans quelle mesure on peut orienter leurs activités», a-t-il indiqué, se penchant ensuite sur l’évolution de l’emprunt du Gabon. «Comme vous le savez, le pays vient d’émettre un emprunt obligataire de plus de 98 milliards de franc CFA, qui s’est avéré être une opération positive», a-t-il souligné.

Autre point à l’ordre du jour : l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché sous-régional. «Une société du Tchad qui sollicite un agrément pour intervenir sur le marché en tant qu’intermédiaire agréé», a précisé le président de la Cosumaf, relevant, que la Cosumaf est désormais membre de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV). «La signature définitive de cet acquis a récemment été finalisée et il était important pour les commissaires de savoir à quel point nous sommes fiers de faire partie de ce groupe de pays respectant la réglementation de manière optimale», a conclu Raphaël Tung Nsue.

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