Fruit d’une âpre bataille, le concours de la Santé et des Affaires sociales est désormais un acquis des syndicalistes. Le concours aura lieu ce 15 et 16 juin. D’ailleurs, les candidats ont déposé la semaine écoulée à la Direction centrale des Ressources humaines du ministère de la Santé et de la Prévoyance sociale, leurs dossiers.
Malgré la pléthore de revendications, les syndicalistes des secteurs de la Santé et des Affaires sociales saluent l’effort consenti par les autorités, à savoir l’organisation, à titre exceptionnel du concours de la Santé et des Affaires sociales. Un concours qui démontre la détermination de la tutelle à améliorer le statut des fonctionnaires. Pierre Mintsa, Secrétaire général du Syndicat autonome du personnel des affaires sociales, SAPAS soutient que « Quand les choses sont bien faites, nous sommes en droit de remercier le gouvernement parce que beaucoup de personnes n’y croyaient pas jusqu’à aujourd’hui. Pour nous c’est une satisfaction totale du côté du SAPAS, car c’est la 1ère fois que ça arrive au affaires sociales ».
Soulignons que les écoles de santé de Makokou et de Mouila sont fermées depuis une dizaine d’années, du coup ce concours répondra aux attentes de nombreux agents de la Santé et des Affaires sociales. Pour Franck Biyoghe Mba, Président du Syndicat national des agents de la santé « la fermeture de ces écoles a influencé naturellement les carrières des agents. Lesquels agents ont vu leur carrière bloquées depuis longtemps. Ce concours permettra d’impulser une nouvelle dynamique au niveau du ministère de la Santé de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, parce que faire 10 ou 15 ans dans une même catégorie crée une forme de lassitude. Il faut booster le personnel pour que les usagers, patients aient des soins de qualité, qu’ils soient bien reçus ».