Depuis le 11 juin dernier, la compagnie aérienne dessert le chef-lieu du Woleu-Ntem trois fois par semaine.
Après l’ouverture de la ligne Koulamoutou, il y a plus d’un mois, Afric-Aviation a officiellement lancé la desserte d’Oyem, le 11 juin dernier. Le chef-lieu du Woleu-Ntem sera desservi trois fois par semaine, mercredi, vendredi et dimanche.
Au sujet du prix du billet établi à partir de 75 500 francs, Alfred Pierre Etouke a estimé qu’il est conforme au niveau des prestations de sa compagnie. S’il a dit comprendre les critiques de certains, il a affirmé que «l’aviation coûte cher». «Si nous voulons correctement entretenir les avions, correctement payer notre personnel, tout en respectant la réglementation et faire tout ce qui nous est demandé, ça a un coût», a-t-il expliqué, rappelant, en présence du directeur général de l’Anac, qu’Afric-Aviation est l’une des compagnies nationales les plus sûres.
Afric-Aviation revendique le rang de premier transporteur sur le réseau domestique, avec 165 000 passagers en 2015, soit plus du double du nombre de passagers de l’ensemble de ses concurrents.
Officiellement inaugurée par le Premier ministre, qu’accompagnaient quelques membres du gouvernement et le gouverneur du Woleu-Ntem, l’agence d’Oyem compte une dizaine d’employés, dont les chargés de la vente des billets (Oyem et Bitam), quatre agents de piste, un chef d’escale, un agent en charge de la sureté et des agents affectés à la sécurité des bâtiments.
Après le premier vol, effectué le 12 juin dernier, Alfred Pierre Etouke a émis le souhait de voir l’agence d’Oyem devenir un point de départ vers l’international, notamment le Cameroun et Sao-Tomé. «Venir à Oyem n’est pas l’objectif final pour la desserte du Woleu-Ntem. Nous souhaitons, avec le concours des autorités, pouvoir prolonger le vol d’Oyem vers des destinations comme Yaoundé ou Douala, pour lesquelles il y a une forte demande de commerçants. Et à cet effet, nous comptons sur les autorités pour qu’Oyem puisse disposer des installations permettant, par exemple, à la police de l’air et des frontières, à la douane, de pouvoir activer la faisabilité de ces vols, d’autant que le transport aérien est un puissant outil de développement, y compris pour nos provinces», a dit le directeur général d’Afric-Aviation.