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Casimir Oyé Mba suggère la création d’un syndicat des candidats contre Ali Bongo
Publié le lundi 13 juin 2016   |  Gabonactu


Casimir
© Autre presse
Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre d’Omar Bongo et ancien gouverneur de la Banque des États d’Afrique central (BEAC)


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Libreville, Gabon – Casimir Oyé Mba, investi candidat de l’Union nationale (UN, opposition) à l’élection présidentielle du 27 août prochain, a suggéré à tous les candidats déclarés de former un « syndicat » pour obtenir la destitution du président sortant et surtout l’invalidation de sa candidature.

Dans une conférence de presse samedi après midi au siège du l’UN, Casimir Oyé Mba a affirmé avoir saisi « par écrit chacun des candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, afin que nous nous retrouvions ».

Au cours de cette rencontre avec les autres candidats, « je leur proposerai un ensemble d’actions communes devant rendre impossible la candidature d’Ali Bongo. Il s’agit concrètement de : Demander des audiences auprès des principaux Chefs d’États amis du Gabon, ainsi qu’à de Hauts responsables d’organisations internationales, pour leur restituer la vérité et leur indiquer que la libération du Gabon passe par le respect de sa Constitution ».

Pour sa part, l’avocate d’Ali Bongo Ondimba, Me Claude Dumont Beghi, a affirmé ce même samedi qu’Ali Bongo Ondimba est incontestablement le fils d’Omar Bongo Ondimba.

Elle fonde son argumentaire sur l’acte de naissance de son client sollicité et obtenu de Nantes en France par sa demi-sœur Onaïda Maïsha Bongo Ondimba.

De l’avis de Me Beghi, « il n’y a plus d’affaire d’Etat civil du chef de l’Etat ». « C’est une affaire qui n’existe plus. C’est terminé. Ce sont les rumeurs qui continuent », a-t-elle insisté.

« Vous avez sur internet l’acte de Nantes. Lisez-le. Regardez s’il y a une quelconque rature. Cet acte de naissance complet est entre les mains de l’autorité française qui a déjà répondu oui, qu’il s’agit bien de l’acte de naissance complet du chef de l’Etat », a-t-elle expliqué s’étonnant de voir la polémique autour de cet acte établie à Brazzaville en 1959. Tous les registres d’Etat civil de la période coloniale ont été transférés en France en 1960 puis en 1965 à Nantes, a rappelé l’avocate.

Casimir Oyé Mba est candidat à l’élection présidentielle pour la seconde fois. La première c’était en 2009. Candidat indépendant, il avait cependant retiré sa candidature à la veille du scrutin indiquant qu’il avait subit des pressions extérieures.

Carl Nstou

« Aller rencontrer la Cour Constitutionnelle et le Bureau de la Cénap afin de rappeler à ces deux Institutions, leur responsabilité historique et les mettre en garde contre la tentation de laisser prospérer l’imposture dans notre pays en validant une candidature à l’élection présidentielle en violation de l’article 10 de notre Constitution », a-t-il poursuivi.

« Constituer une équipe de juristes et d’avocats pour préparer ce contentieux pré-électoral qui s’annonce et qui devra aboutir au rejet de la candidature d’Ali Bongo sur le fondement de l’absence de clarification de sa situation administrative et de l’article 10 de la Constitution », suggère-t-il encore.

Oyé Mba propose enfin à ses paires de « nous présenter ensemble devant nos compatriotes, au cours d’un grand meeting patriotique, pour dire notre détermination à libérer le Gabon ».

Durant la conférence, Casimir Oyé Mba a répété le discours très huilé de l’Union nationale sur la filiation du président sortant accusé de ne pas être un gabonais de souche. C’est à cause de cette accusation qu’Oyé Mba demande la destitution d’Ali Bongo Ondimba en vertu de l’article 10 de la constitution qui dispose que les gabonais ayant acquis la nationalité ne peuvent se présenter à une élection présidentielle.

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