Voulant faire connaitre ses missions auprès de toutes les couches sociales au Gabon, la Banque mondiale a organisé, le 10 juin courant, une session d’échanges et d’information avec les représentants des organes de presse.
Dirigée par la chargée de communication du groupe Cameroun-Gabon, résidant à Yaoundé au Cameroun, Odilia R. Hebga, la session d’échanges entre la Banque mondiale et les journalistes s’est voulue pédagogique et simple. L’échange avait une articulation en deux phases, la première était dédiée à l’introduction aux opérations de la Banque mondiale tandis que l’autre était consacrée à la présentation générale des projets de la Banque mondiale au Gabon.
Odilia R. Hebga est revenue de façon exhaustive sur l’approche engagement pays de Banque mondiale dans ses efforts de soutien aux différents pays notamment africains, pour lutter contre l’extrême pauvreté et booster la prospérité partagée d’une manière durable qui prenne en compte, en fonction du pays, la demande du client et son avantage comparative. Il ressort, à ce titre, que pour financer un projet d’investissement dans le cadre du partenariat public-privé, la Banque mondiale met en œuvre, à travers une combinaison d’instruments financiers, des services analytiques et conseil ainsi que des instruments de la Société Financière Internationale (SFI) et de l’agence Multilatérale de garantie des investissements (Miga).
A l’instar de beaucoup d’autres projets, ceux financés par la Banque mondiale sont aussi soumis aux procédures d’évaluation. Allant de l’identisation, la préparation, l’évaluation, les négociations et approbation du conseil d’administration de la banque jusqu’à l’achèvement et l’évaluation d’impact.
Pour ce qui du cas du Gabon, il est à observer que plusieurs projets ont été financés par la Banque mondiale à commencer par la Comilog –Manganèse Ore Mining Project financé en 1959. Depuis le 28 mars 2012, plus de huit projets sont financés par l’instititution à hauteur de 423,33$ millions, dont 36.28$millions décaissé, soit 10,6%, et un taux de décaissement YTD pour les IPF de 33,2 %. Ce qui à la longue, donnerait un taux de décaissement annualisé de 38,6% soit le plus élevé d’AFCC1. Ces pourcentages sont repartis entre plusieurs secteurs : 24% à l’éducation, 32% dans les technologies de l’information et de la communication, 24% à l’éducation, 24% aux infrastructures, 14% à l’Energie, 2% dans le secteur de l’Environnement et enfin 4% dans le climat des affaires. Le projet de gestion du conflit hommes-éléphant proposé dernièrement par le pays étant encore en étude.