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Les incubateurs d’entreprises de la Banque mondiale au Gabon
Publié le samedi 11 juin 2016   |  Gabon Review




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La Banque mondiale vient de valider un financement pour la création, dans les tout prochains jours, de trois incubateurs dans les villes de Port-Gentil, Moanda et Franceville.

Destinés à lancer les projets les plus créatifs et les rendre viables, les trois incubateurs favoriseront le développement du secteur des TICs au Gabon en général et dans les villes de Port-Gentil Monda et Franceville en particulier. C’est du moins ce que l’on peut lire sur Afric Telegraph.

Selon les concepteurs du projet, la création d’incubateurs dans ces trois villes, amènera le Gabon à relever les nouveaux défis de la croissance déséquilibré et offre une opportunité économique et sociale inégale grâce à l’exploitation dupotentiel des technologies de l’information et de la communication.

Ces défis sont visibles dans les impressionnants progrès que vient de réaliser le Gabon au cours des dernières années dans le développement des TICs, consacrés notamment par le prix TIC pour le développement durable 2015 décerné par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et l’agence spécialisée des Nations Unis pour les TIC.

Avec le lancement de ce nouveau projet, la Banque mondiale vient, une fois de plus, confirmer sa volonté d’accompagner le Gabon à accélérer l’émergence d’un écosystème numérique devant permettre aux entreprises et entrepreneurs et gabonais d’aller au-delà de l’utilisation anecdotique de la large bande pour les médias sociaux ou simplement les e-mails.

Pris sur le modèle du CTIC de Dakar, ces pépinières pourront supporter jusqu’à soixante projets chacun. Ceux-ci seront sélectionnés sur la base de leur business model, de la capacité de réalisation, de leur créativité et de l’expérience de leur développeur. Les développeurs de toute la sous-région pourront d’ailleurs participer et être incubés.

Pour rappel, plusieurs initiatives de ce genre avaient été déjà lancées, à l’instar de l’ Ogooué Labs ou encore l’ONG Acte, du lancement en 2015 par l’Unesco et l’opérateur de téléphonie Airtel, du projet de développement « Train My génération » et l’organisation par l’ANINF, en collaboration avec le Fonds de la francophonie pour l’nnovation Numérique (FFIN) et l’Institut africain d’informatique, d’une compétition d’applications à laquelle participaient quinze équipes.

Jean-Thimothé Kanganga

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