Les journalistes gabonais reçoivent depuis mardi une formation en prélude à l’élection présidentielle du 27 août prochain.
La formation, assurée par le ministère gabonais en charge de l’Information et de la Communication en partenariat le système des Nations Unies, a pour objectif d’éviter des dérapages.
Lors des précédents scrutins, certains médias sont accusés de se donner un excès de liberté au point de mettre en mal l’unité nationale, la paix et la sécurité des citoyens.
Il arrivait que des journalistes subissaient des violences policières dans l’exercice de leurs fonctions.
"En période électorale, le journaliste peut être soumis à de multiples pressions. Donc, dans le traitement de l’information lors des élections post-conflit, il doit s’abstenir de laisser transparaître ses opinions, autant dans ses reportages que dans son comportement. Il doit faire preuve d’objectivité dans sa démarche. Car tous les partis politiques doivent avoir un accès équitable aux médias", l’expert Wenceslas Mamboundou.
Selon lui, cette formation doit permettre aux journalistes de renforcer leurs capacités dans la couverture des élections grâce à une bonne maîtrise de la charte des partis politiques et de la loi électorale.
A la prochaine élection présidentielle gabaonaise, qui aura un tour conformément à la Constitution du pays, plus d’une dizaine de personnes ont annoncé leur candidature, y compris le président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat à un second septennat, Jean Ping (ancien président de la Commission de l’Union africaine), Guy Nzouba Ndama (ancien président de l’Assemblée nationale) et Casimir Oyé Mba (ancien Premier ministre).