Un programme de construction de barrières électriques autour des parcs nationaux, pour mieux délimiter l’espace entre l’homme et les éléphants est en évaluation à l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
Le secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) compte lancer un projet test de délimitation d’espaces entre les habitations et les aires où circulent les éléphants. Cette action, qui s’inscrit dans la lutte contre le conflit homme/faune, vise à la fois la protection des populations, du bétail, des cultures que de la faune sauvage.
Disant s’inspirer du Kenya, Lee White table sur la construction, dans un premier temps, de 40 kilomètres de clôture électrique. Si cela s’avère efficace, une deuxième clôture sera érigée sur 50 kilomètres. «Je me suis engagé devant les autorités ici pour initier rapidement un projet pour tester l’efficacité des clôtures électriques pour la séparation des actions des hommes sur la faune. Nous sommes en train de commander assez de fils électriques et des panneaux solaires pour réaliser ce test. Nous choisirons des zones difficiles d’accès et qui enregistrent les plus ces conflits et nous mettrons en place cet essai, nous observerons et nous verrons comment modifier le concept du Kenya et l’adapter à nos éléphants de forêt», a-t-il claironné lors de sa récente conférence de presse.
Les conflits homme/faune sont un problème réel partout dans le monde, avec des conséquences en termes de sécurité alimentaire, de sécurité et de bien-être des populations locales, mais aussi de conservation de la faune sauvage. «Avec ce système, les enclos électriques seront dotés d’une forte dose de masse électrique qui permettra de repousser les pachydermes au moindre contact, sans les tuer. Cela nous permettra de délimiter l’espace entre l’homme et les éléphants et développer notre industrie touristique», a assuré Lee White, sans pour autant se prononcer sur les dégâts d’une telle initiative sur le petite faune.
Au Gabon, la population d’éléphants de forêt oscille autour de 45 000 à 50 000 individus.