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Explosion sur le bloc de stockage d’Addax : Quelle suite ?
Publié le mercredi 8 juin 2016   |  Gabon Review




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Alors qu’on signale, depuis deux jours, une nouvelle pollution par hydrocarbures sur 1 Km à Obangue centre, près de trois mois après l’accident ayant coûté une vie et fait six blessés, les deux enquêtes diligentées à l’époque semblent avoir été abandonnées.

Après l’explosion et l’incendie survenus le 12 mars dernier sur le terminal du champ pétrolier d’Obangue-Est exploité par Addax Petroleum, le gouvernement avait annoncé l’ouverture de deux enquêtes.

A l’époque, le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures avait indiqué qu’il s’agissait d’une enquête judiciaire devant permettre de déterminer si l’incident ayant provoqué le décès d’un compatriote et les blessures de six autres ouvriers avait une origine criminelle. Quant à la seconde, le gouvernement affirmait alors qu’elle était administrative et devait permettre d’établir ou d’infirmer la responsabilité de la société chinoise. Et vu que les rapports n’ont pas toujours été chaleureux entre l’Etat et la filiale du groupe Sinopec, l’on s’attendait à une nouvelle sanction.

Pourtant, plusieurs semaines après, les deux enquêtes semblent avoir été abandonnées, comme étouffées par une sorte d’arrangement entre les deux parties. C’est du moins ce que révèle Africa energy intelligence.

Dans sa parution du 7 juin courant, le confidentiel rappelle que l’ouvrier décédé travaillait pour la société française Ortec. Or, ce groupe de service aurait récemment signé un nouveau contrat avec Addax Petroleum. Contrat que l’on dit plus juteux que le précédent en termes de montant. Et depuis, les critiques publiques d’Ortec sur les conditions de travail de ses employés sur le site d’Obangue se font rares. Y aurait-il eu entente ? Si rien ne permet de confirmer cette éventualité, les relations entre le Gabon et l’opérateur chinois semblent être revenues au beau fixe. Sinon, comment comprendre que plus de deux mois après, l’affaire n’ait débouché sur aucun rapport d’enquête ? D’autant que d’autres faits sont reprochés à la société pétrolière, notamment la pollution par hydrocarbures sur 1 une étendue estimée à 1 Km à Obangue centre.

A en croire Nicaise Moulombi, le président de l’ONG Croissance saine environnement, cette pollution aurait un impact sur la principale rivière du site. Pis, Africa energy intelligence affirme que pour étouffer l’affaire, «les patrons d’Addax Petroleum à Genève ont misé à fond sur leur habituel intermédiaire de luxe à la présidence : Thomas Assogba».

L’homme d’affaires, supposé proche de Maixent Accrombessi, aurait une nouvelle fois œuvré pour faire baisser les ardeurs de la présidence de la République. Les enquêtes ouvertes en mars dernier semblent-elles, d’ores et déjà, vouées à l’oubli ? Tout reste à voir.


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