Organisées dans la province de l’Estuaire, du 23 au 29 mai dernier, les manœuvres médico-militaires ont enregistré plus de 31 600 actions.
Organisées cette année sous le signe de l’«égalité des chances», les manœuvres médico-militaires ont eu un «impact particulièrement fort». Du moins, à en croire la présidence de la République, qui revendique 31 603 actions du 23 au 29 mai dernier. Sur les sites de Cocobeach, Kango, Owendo et Nzeng-Ayong à Libreville, ce sont au total 308 personnels de l’armée qui ont été déployés. Parmi ces personnels, composés de 25% de femmes, l’on a dénombré 18 médecins, neuf chirurgiens, trois dentistes, sept pharmaciens, trois psychologues, trois biologistes et 67 agents paramédicaux.
Pour cette opération, l’armée dit avoir distribué plusieurs milliers d’équipements et de produits médicaux, notamment 11 000 lots de kits dentaires, des milliers de moustiquaires et de préservatifs. S’agissant de la médecine curative, les sept jours de l’opération ont permis d’atteindre 8 300 consultations, et d’établir 5 300 ordonnances.
Si on est loin des 47 000 personnes touchées à Port-Gentil en avril dernier, dans la province de l’Estuaire, les soins prodigués ont touché 637 personnes pour la stomatologie, 304 en oto-rhino-laryngologie et 858 en gynécologie. Disposant de postes médicaux avancés, d’un hôpital médico-chirurgical de campagne, d’équipes mobiles et d’un bloc en milieu hospitalier, le service de santé militaire a dit avoir réalisé 160 interventions chirurgicales.
Au terme de cette édition des manœuvres médico-militaires, le président de la République a souligné qu’elles «ont permis de mettre à jour la carte sanitaire du pays et ainsi de répondre à une très forte demande en matière de médecine de proximité».
Pour Ali Bongo, à travers cette opération, il s’est agi de montrer que la médecine de proximité est «un vecteur d’égalité des chances pour l’accès aux soins de santé de qualité des populations installées à distance des structures hospitalières classiques». Il a rappelé, lors de sa tournée, le 26 mai dernier, sur les différents sites, que «rien n’est trop beau, rien n’est trop cher, rien n’est trop grand quand il s’agit de la santé des Gabonaises et des Gabonais».