L’Afrique dispose du plus fort taux de populations malnutries. L’Afrique centrale, pourtant un espace où la pluviométrie est bonne et les terres arables, reste la zone la plus touchée par la malnutrition comparée à l’Afrique de l’Ouest, zone aride. A cause de la malnutrition, de milliers d’enfants meurent chaque année.
Considérée par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un problème de santé publique, la malnutrition constitue l’une des principales causes de mortalité infantile dans le monde. En Asie et en Afrique en particulier. Beaucoup de facteurs explicatifs rentrent en jeu afin de mieux assimiler cette problématique de la faim dans le monde.
En effet, un enfant est considéré comme malnutri lorsque ce dernier présente des carences nutritionnelles. Nous parlons ici d’un manque de certaines vitamines indispensables à la bonne croissance d’un enfant représente un danger si cette situation n’est pas traitée par un nutritionniste.
L’OMS et la FAO sont les Organisations qui luttent contre la faim dans le monde. Les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sont plutôt alarmants. En Afrique, au sud du Sahara, 220 millions de personnes sont sous-alimentées. Ils étaient 175 millions au début des années 1990. En ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest, le nombre de personnes souffrant de la faim a été réduit de 24% en deux décennies. Toutefois, en Afrique centrale, la faim aurait augmenté de 143% en 2016. Ces chiffres sont élevés à cause des pays tels que la République Démocratique de Congo et la République centrafricaine, tous deux pays en conflits.
Au Gabon, le problème de la malnutrition se pose toujours chez les enfants de moins de 5 ans, tranche d’âge la plus vulnérable. En effet, la mission générale du Centre National de Nutrition est de « chercher à réduire les taux de maladies liées aux mauvaises pratiques alimentaires, voire à les éliminer, tout en ayant comme objectif général : « Améliorer l’état nutritionnel des populations en s’appuyant sur les aspects sanitaires, sociaux et économiques de la nutrition », encourager l’allaitement au sein maternel, mais aussi contrôler les maladies liées à la malnutrition. Telles sont les missions du ministère de la Santé. Selon la Banque Mondiale en 2012, la prévalence de la malnutrition au Gabon chez les enfants de moins de 5 ans était de 17,5%. Chiffre assez alarmant pour un pays riche comme le Gabon.
L’éradication de la faim dans le monde fait partie des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), et le Gabon avec son sol riche devrait pouvoir mettre en place des stratégies nouvelles et efficaces afin d’éradiquer la malnutrition. Quand l’on sait que de nombreux enfants se couchent le soir à Libreville sans avoir pris un repas.