Le résultat net de l’exercice de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) s’établit à 3.670 millions de FCFA, contre 4.080 millions de FCFA en 2014, soit un recul de 10%.
Selon le conseil d’administration de l’entreprise, tenu le 27 mai 2016, le résultat net d’exercice est bénéficiaire, et s’établit à 3.670 millions de FCFA, contre 4.080 millions de FCFA en 2014, soit un recul de 10%, principalement à cause d’une hausse des charges hors-activités ordinaires.
Les produits progressent de 4% pour s’établir à 11.448 million de FCFA contre 11.043 millions de FCFA en 2014, principalement tiré par les autres produits, les produits financiers et les revenus locatifs des immeubles de rapport.
Les charges, ont connu une hausse de 12%, principalement due, au provisionnement des comptes techniques hérités de l’ex-ACCD, à la suite de travaux d’apurement, en suite, à la hausse des frais financiers due à la rémunération des dépôts réglementés en croissance, enfin, à l’augmentation de la dotation aux amortissement, subséquente au renforcement des équipements informatiques. Les charges du personnel ont, quant à elles, cru de 12%.
En 2015, la situation économique s’est généralement dégradée au niveau mondial, aussi bien pour les économies avancées que les grandes économies émergentes, et notamment dans les pays tributaires de leurs exportations de manières premières. Les taux de croissance des économies africaines, dont l’Afrique centrale est en 2015 le plus faible jamais enregistré par la région depuis 2009. La croissance de la zone CEMAC chute fortement à 2,8% en 2015 contre 4,8% en 2014. L’on peut noter que ce recul est consécutif à la baisse continue des prix des matières premières et au ralentissement de l’économie de ses principaux partenaires commerciaux.
Aussi, le taux de croissance de l’économie gabonaise a fléchi à 3,9% en 2015 contre 5,1% en 2014, en raison de l’effondrement des cours du pétrole et de la baisse subséquente du niveau des investissements publics. Il en résulte une baisse de la demande intérieure qui a impacté négativement l’activité dans plusieurs secteurs dont les services, le transport, l’agro-alimentaire, ou encore la construction.
Ainsi, dans ce contexte morose, l’Etat a mis en place le Pacte National d’Ajustement de la Compétitivité. Ce programme prévoit un ajustement de la compétitivité, une rigueur dans la gestion des finances publiques, une réduction du train de vie de l’Etat et une révision du dispositif fiscal.
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