L’institution financière vient de rendre public un rapport sur cette interdiction décrétée par les autorités en 2010.
Selon la représentante résidente de la banque mondiale au Gabon, Sylvie Dossou, l’institution voulait, à travers un atelier, partager les résultats de l’impact de la mesure portant interdiction d’exportation du bois en grumes en république gabonaise daté de 2010.
Ensuite, il fallait présenter un programme d’actions visant l’accroissement de la contribution du bois dans l’économie nationale. En effet, les échanges avec la partie gabonaise devraient permettre d’avoir des éclairages pour une meilleure compréhension de la filière bois et un renforcement des recommandations formulées par la banque mondiale, en vue de contribuer à la croissance économique.
A ce propos, le ministre du Développement durable, de l'Economie, de la Promotion des investissements et de la Prospective, Régis Immongault, a indiqué que, la décision des autorités du pays de suspendre l’exportation du bois de grume, avait pour objectif d’accélérer la mutation du secteur.
Même si cette décision s’est traduite par une baisse des recettes fiscales au niveau international, elle a tout de même participé à la croissance de la fiscalité intérieure du pays, à travers la création de plusieurs unités de transformation de première et de deuxième niveau.
Elle offre également au pays l’opportunité de s’ouvrir non seulement à l’économie internationale, mais de participer au développement du marché africain notamment en Afrique de l’Ouest où la demande est très présente.