Jean Ping, ancien président de la commission de l’Union africaine et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, a reçu cet après-midi une convocation de la police judiciaire de Libreville, diligentée par la justice aux ordres du régime.
deux jours de son départ pour une nouvelle tournée dans la Province du Moyen-Ogooué, Jean Ping a reçu aujourd’hui à son domicile par voie de porteur, une convocation à la police judiciaire. Il est attendu le jour suivant, vendredi 3 juin 2016, à 10h.
Cette convocation, qui ne comporte aucun motif, laisse augurer un grand risque pour le principal candidat de l‘opposition à l’élection présidentielle devant avoir lieu en août prochain.
Considérant la violence d’État exercée de manière permanente par un régime aux abois, Jean Ping appelle toute la Communauté internationale, la presse libre et toutes les bonnes énergies démocratiques, à s’opposer à ce qui s’apparente à un règlement de compte pour l’empêcher de participer à cette élection. Il renouvelle sa détermination pour conduire le combat de la Liberté, des Droits de l’Homme et du changement démocratique dans son pays.
À propos de Jean Ping
Ancien directeur de Cabinet d’Omar Bongo et ancien ministre gabonais des Affaires étrangères, Jean Ping a également été élu, en 2004-2005, président de l’assemblée générale de l’ONU, puis, en 2008, président de la Commission de l’Union africaine, poste qu’il occupe jusqu’en 2012. Il est aujourd’hui le principal leader de l’opposition face au président sortant. Il s’est déclaré, le 13 février 2016, candidat à la présidentielle programmée à partir d’août 2016. Son programme, qui s’appuie sur des principes, une vision et les valeurs démocratiques universelles, vise à mettre « le Gabon à l’abri de la peur, le Gabon à l’abri du besoin ». (Voir biographie complète sur www.jeanping.org)