L’ancien Premier ministre, candidat déclaré à la présidentielle, a dévoilé, le 2 juin dernier à la Chambre de commerce de Libreville, son projet de société, intitulé «La voie d’une saine prospérité».
À l’issue d’une analyse de la situation socio-politique, économique et culturelle du pays, Raymond Ndong Sima a proposé, le 2 juin dernier, de rompre avec le passé. Pour y parvenir, le candidat déclaré à la prochaine présidentielle préconise une démarche en cinq axes. «Le bilan du septennat qui s’achève est léger. Il nous faut résolument tourner cette page et entreprendre avec détermination le redressement du pays et prendre un nouveau départ pour la construction de notre avenir commun», a-t-il déclaré, d’entrée de jeu.
La prospérité vers laquelle l’ancien Premier ministre souhaite conduire le pays se résume au rétablissement et au respect de l’État de droit. Pour ce faire, il se prononce pour une refonte complète de la Constitution dès la première année du septennat, la réforme de l’État, la stimulation d’une croissance durable par la définition d’un habitat en phase avec les objectifs de santé publique, la clarification et la mise en place des bases d’une solidarité nationale et l’accélération de l’intégration sous-régionale. «Sur chacun de ces axes, j’ai tracé des perspectives, formulé des propositions et fixé le calendrier des réformes qui doivent être engagées», a-t-il assuré, invitant les populations à confronter les projets. «Approuvez pour nous inscrire dans le renouveau de notre pays qui en a besoin et pour nous engager sur la voie d’une saine prospérité», a-t-il dit.
N’empêche, Raymond Ndong Sima s’est gardé de se lancer dans une estimation chiffrée ou des extrapolations en termes de résultats. «L’amplitude de ce plan dépendra des finances publiques. Il serait imprudent d’afficher des objectifs quantitatifs, car nul ne sait sur quoi repose la situation des finances publiques. Nous ignorons le niveau de dettes accumulées par l’État aussi bien au niveau national qu’international », s’est-il justifié, affirmant que son projet fait l’objet d’une programmation déclinée dans un plan intérimaire de transition.